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209 éléments trouvés pour «  »

  • NON, le 30km/h généralisé n'améliore pas notoirement la sécurité routière!

    Aperçu annuel des accidents de la circulation Zone de Police Uccle/Watermael Boitsfort/Auderghem Période 2015 à 2023 Préambule : Le conseiller communal Marc Cools a posé la question suivante à la police de la zone ci-dessus : « Pouvez-vous m’indiquer pour la zone et plus particulièrement pour Uccle le nombre d’accidents de la circulation avec morts et blessés graves qui se sont produits ces trois dernières années ainsi que les causes de ces accidents (alcool au volent, vitesse, intempéries, problème technique des véhicules ...). Les services mobilité et voirie des communes concernées sont-ils informés de ces accidents et dans quel délai ? Une analyse des causes de ces accident graves et des moyens d’y remédier (réaménagements éventuels de voiries et de carrefours,..) est-elle faite systématiquement en coopération avec les services mobilité et voirie des communes concernées ? »   La réponse reçue de la police est la suivante :   Chiffres pour Uccle :   Le nombre d’accidents avec des conséquences graves ou mortelles reste heureusement relativement bas dans notre zone et en particulier à Uccle.   Les blessés sont généralement des usagers faibles, piétons, cyclistes ou motard. Les causes sont systématiquement analysées. Il en résulte que les circonstances extérieures n’ont généralement peu ou pas d’impact prépondérant (vitesse, alcool, conditions météo, infrastructures). Il s’agit plutôt du résultat d’une imprudence (tram prioritaire), d’une distraction (piétons, cyclistes), d’une erreur humaine (accident bus-piéton) ou d’un concours de circonstance (motard contre voiture).     La zone de police est en contact avec Bruxelles-Mobilité pour les accidents graves ou mortels. Un rapport est transmis à la Région qui en tient compte pour déterminer les ZACA (zones à concentration d’accidents) et les infrastructures. Ces résultats ne sont pas transmis formellement à la commune mais font l’objet de discussion dans les réunions commune/police.  »     Un tableau est joint à la réponse, et reprend tous les chiffres en détail de 2015 à 2023 :     Analyse des chiffres :   Une date à retenir :1er Janvier 2021 et l’instauration du 30km/h généralisé sur le territoire de la région de Bruxelles-Capitale qui devrait entre autres « améliorer la sécurité routière », dixit Bruxelles Mobilité et sa ministre de tutelle.   Nous n’examinons pour l’instant uniquement que les chiffres en notre possession ci-dessus, soit 3 communes sur 19 (et les extrapoler sur l’ensemble du territoire de la région ?).   Regroupons les chiffres des trois communes pour y voir plus clair :       1.    Accidents mortels : 2015 a été la pire année avec 3 morts. 2016 – 2017 & 2021 ont déploré 2 décès 2018 -2019 – 2020 -2021 – 2023 aucun mort à déplorer.   On peut donc conclure que l’instauration du 30KM/h en 2021 n’a eu aucune influence significative sur le nombre de décès. En effet, les trois années précédentes avaient enregistré le même résultat positif de zéro mort. Par contre en 2022 on en déplore 2 !   2.    Accidents LC : On en comptait 5 de moins en 2021 par rapport à 2020, mais malheureusement on constate une très forte hausse en 2022 (+86) et même en 2023 (+42 par rapport à 2021). Donc ici non plus aucune influence positive du 30km/h généralisé.   3.    Blessés graves : Le paradoxe ici est considérable, puisque l’on constate que les pires années ont été 2021 & 2022 avec respectivement 14 et 16 blessés graves ! En 2023, on a retrouvé le niveau de 2015 avec 11 blessés ! Ici non plus, on ne constate aucun effet bénéfique du 30km/h généralisé !   4.    Blessés légers : La pire année depuis 2015 a été 2022, soit l’année qui a suivi le 30 km/h imposé partout : 341 blessés ! Et 2023 ne fait pas beaucoup mieux avec 301 blessés. Pas d’effet miracle de la mesure, ici également !   Conclusions :   On ne pourra pas nous dire que nos chiffres sont biaisés, faux, ou orientés : ce sont ceux fournis par la police !   On ne peut que répéter également les commentaires joints au tableau récapitulatif de la zone concernée :   « Les blessés sont généralement des usagers faibles, piétons, cyclistes ou motard. Les causes sont systématiquement analysées. Il en résulte que les circonstances extérieures n’ont généralement peu ou pas d’impact prépondérant (vitesse, alcool, conditions météo, infrastructures). Il s’agit plutôt du résultat d’une imprudence (tram prioritaire), d’une distraction (piétons, cyclistes), d’une erreur humaine (accident bus-piéton) ou d’un concours de circonstance (motard contre voiture) ».   Que va-t-on encore avancer comme arguments pour nous répéter que le 30KM/H généralisé est une mesure très efficace en faveur d’une meilleure sécurité routière ?   Nous pensons avoir démontré clairement ici que ce n’est aucunement le cas.

  • Mauto Défense est oubliée par la plupart des organes de presse. Jean Quatremer vous dit pourquoi sur 21 News!

    https://www.21news.be/jean-quatremer-il-ny-a-pas-de-veritable-pluralisme-dans-la-presse-belge-francophone/ Nous diffusons régulièrement des communiqués de presse via notre fichier, mais aussi via Belga. Les publications de ces communiqués ne sont pratiquement jamais relayées dans les médias, et plus particulièrement dans la presse "mainstream". Et soyons de bons comptes: les seuls qui nous ont un jour faire l'honneur de leurs pages depuis 5 ans: PAN (systématiquement), la DH, Bruzz et BX1 (3 x épisodiquement). L'exemple le plus flagrant, ce sont le refus de publier les résultat de nos enquête, qui présentent pourtant toutes les garanties d'impartialité. On tourne le dos au débat d'idées en refusant ces publications! Bien sûr on nous reproche notre positionnement, clairement en faveur des automobilstes et des motards. Voici ce que nous en disons: On fait souvent un faux procès à nos enquêtes, en prétendant qu’elles ne s’adressent qu’à nos membres ou aux pro-automobiles. Nous nous inscrivons évidemment en faux face à ces affirmations pour les raisons suivantes : ·       Nos enquêtes sont accessibles à tous les usagers. La meilleure preuve en est les réponses, si on prend en compte par exemple les modes de déplacement des répondants à notre enquête sur la légitimité du plan Good Move « parfois+souvent+toujours », on obtient comme résultats : -          A pied : 90% - A vélo individuel : 35% - En transport en communs : 73% - En auto individuelle : 95,2%. Toutes les catégories sont donc bien représentées ici. ·       Nous publions et analysons dans chaque enquête les données sociodémographiques de l’échantillon interrogé, tels l’âge, le genre, la taille et la composition du ménage, la langue, l’état civil, … Ce sont les critères principaux d’une enquête permettant d’évaluer sa représentativité par rapport à la population cible [1] .  ·       Lors de leur lancement, elles font l’objet d’une large communication via la diffusion de communiqués de presse (Belga). ·       Une publicité publiée sur la durée de l’enquête, a été financée sur Facebook à destination de l’ensemble des abonnés de la région bruxelloise et de son hinterland (1,1 millions de comptes touchés). ·       Les réponses donnent toujours la possibilité de montrer son accord ou son opposition au thème de la question. ·       Nous publions TOUTES les questions, TOUTES les réponses, les données sociologiques et la marge d’erreur, ce qui contraste avec les publications des résultats des enquêtes/sondages des autorités. Nous travaillons avec la plateforme SURVIO, utilisée par les plus grosses entreprises: IBM - FEDEX - FORD - MasterCard - ReMAX - Bosch - Microsoft - ING - C&A - Cisco - Continental - Pfizer - Philips - Bloomberg - Donc la seule manière qu’ont trouvé nos contradicteurs de dénigrer notre travail, est de nier tout ce qui précède…

  • Notre enquête sur la LEZ (Low Emissions Zone): 76,5% des répondants estiment que les interdictions LEZ sont une mauvaise chose ou une très mauvaise chose. Lisez tous les résultats ici!

    Pour le rapport complet, cliquez sur le lien ci-dessous: Une synthèse des résultats? Cliquez ici sur le lien ci-dessous: Préambule On fait souvent un faux procès à nos enquêtes, en prétendant qu’elles ne s’adressent qu’à nos membres ou  aux pro-automobiles. Nous nous inscrivons évidemment en faux face à ces affirmations pour les raisons suivantes : ·    Nos enquêtes sont accessibles à tous les usagers, qu’ils soient automobilistes, motocyclistes, piétons, cyclistes, ou PMR. ·       Nous publions et analysons dans chaque enquête les données sociodémographiques de l’échantillon interrogé, tels l’âge, le genre, la taille et la composition du ménage, la langue, l’état civil, … Ce sont les critères principaux d’une enquête permettant d’évaluer sa représentativité par rapport à la population cible. ·       Lors de leur lancement, elles font l’objet d’une large communication via la diffusion de communiqués de presse (Belga). ·       Celle-ci a été publiée en français. ·    Une publicité publiée sur la durée de l’enquête, a été financée sur Facebook à destination de l’ensemble des abonnés de la région bruxelloise et de son hinterland (1,1 millions de comptes touchés). ·       Les réponses donnent toujours la possibilité de montrer son accord ou son opposition au thème de la question. ·  Nous publions TOUTES les questions, TOUTES les réponses, les données sociologiques et la marge d’erreur, ce qui contraste avec les publications des résultats des enquêtes/sondages des autorités. Donc la seule manière qu’ont trouvé nos contradicteurs de dénigrer notre travail, est de nier tout ce qui précède… Objectifs de l’enquête Le 1er janvier 2019, la Région bruxelloise mettait en œuvre une "Low Emission Zone" ou "Zone à basse émissions" (LEZ), qui limitait l'accès à toute la région pour les voitures en fonction de leur appartenance à certaines catégories de normes européennes. Progressivement cette interdiction s'est imposée jusqu'à la norme Euro 4 pour les moteurs diesel. Il avait été décidé de passer aux diesels Euro 5 et Essence Euro 2 au 1er janvier 2025. Entre-temps, les élections régionales de juin 2024 ont bouleversé la représentativité des différents partis politiques, en désavouant de manière assez spectaculaire le parti Ecolo, qui avec son alter ego néerlandophone Groen avait imposé de nombreuses mesures du plan Good Move, souvent contestées par les populations des quartiers. Les partis MR, PS et Les Engagés arrivés au pouvoir ont estimé qu'au vu de la situation économique, et surtout de la baisse importante du pouvoir d'achat des Bruxellois, l'interdiction des diesels Euro 5 et essence Euro 2 devait être reportée de deux ans. Ceci afin de permettre aux usagers de s'adapter de manière plus douce à la nouvelle norme. La ministre Groen Elke Van Den Brandt n'a pas apprécié la prise de cette décision, et a crié à la trahison, en présentant des chiffres de mortalité infantile hallucinants, et en prétendant que cette action engendrerait une pénalité de 19 millions € de la part de l'Europe, pour non-respect de certaines normes environnementales. Or on sait pertinemment que la pollution des villes est d'abord causée par les émissions des chauffages domestiques, bien avant celles des automobiles. Un sondage IPSOS1 récent prétend lui que 52% des Belges sont favorables aux LEZ. Ce sondage a recueilli les avis de 1.000 Flamands, 1.000 Wallons et...600 Bruxellois. La société IPSOS a beau nous dire qu'il s'agit d'un échantillonnage représentatif des citoyens, notre ressenti issu du terrain nous donne plutôt l'impression du contraire ! Concernant ce sondage Ipsos: Le sondage récent (septembre 2024) réalisé par l’IPSOS montrerait que 52% des Bruxellois seraient favorables à la LEZ (pour Bruxelles). 600 bruxellois auraient été interrogés. Comment ? Par le panel IPSOS SAY qui rassemble des volontaires rémunérés (principalement sous forme de bons d’achat AMAZON, INNO, DECATHLON, etc.). Donc ces volontaires, non choisis au hasard puisque volontaires, donc a fortiori non-représentatifs de la population puisque, répétons-le, pas choisis au hasard, sont payés pour répondre. Etant payés, on pourrait imaginer sans trop se tromper ce qui se passe dans la tête de certains d’entre eux au moment de répondre. Il ne s’agit pas de perdre son chèque cadeau en répondant mal…. On apprend aussi que ce sondage aurait été effectué sur 1000 wallons, 1000 flamands et 600 Bruxellois. Pourquoi seulement 600 bruxellois si ce n’est pour jeter de la poudre aux yeux ? En effet, un sondage sérieux sur le plan scientifique et statistique ne se fait pas sur des échantillons proportionnels à la population cible. Le critère principal qui détermine la taille de l’échantillon est la marge d’erreur que l’on acceptera. Cette différence de taille entre l’échantillon bruxellois et les deux autres, est faite pour berner à la fois le commanditaire de l’enquête et le public laissant croire qu’elle est objectivement proportionnée aux tailles des populations correspondantes. Sur le plan statistique et scientifique un échantillon ne doit jamais être proportionnel à la taille de la population. Aucune des règles statistiques et probabilistes, scientifiques, ne fixent pareil critère. Pour être sérieux et comparables les trois échantillons auraient dû être de la même taille. Enfin, et non des moindres, la marge d’erreur. Sur un échantillon de 600 sujets, elle est de 4,1% si on adopte un risque de 4,55% de se tromper. Donc la fourchette basse des résultats pour Bruxelles est de 52 – 4,1 = 46,9%. Donc au mieux seuls 46,9% des bruxellois seraient favorables à la LEZ, étant entendu qu’entre 46,9% et 56,1% tous les résultats se valent et on ne peut rien dire d’autre en prenant en compte une valeur particulière de cette fourchette.  Donc prétendre sans nuances et mordicus que 52% des bruxellois seraient favorables à la LEZ est non seulement une fake news mais relève d’une manière d’induire un biais cognitif dans l’esprit du public.  Un biaiscognitif est une distorsion systématique dans le traitement de l'information qui  conduit à une perception erronée de la réalité. En résumé, ces informations peuvent être qualifiées de biaisées, trompeuses, manipulatrices, ou fallacieuses en fonction de leur nature et de l'intention derrière leur diffusion.  Les biais cognitifssont souvent à l'origine de telles informations, mais il existe aussi des motivations stratégiques ou économiques pour diffuser de la désinformation ou de la mésinformation. Nous avons donc voulu en avoir le cœur net, raison pour laquelle nous avons lancé en octobre 2024 cette enquête sur ce que pensait les citoyens  concernés des mesures LEZ. Voici une synthèse des résultats obtenus: 76,5%  - soit plus de 3 sur 4 - des répondants estiment que  les interdictions LEZ sont une mauvaise chose ou une très mauvaise chose . 81,9%  - (plus de 8 sur 10) marquent leur accord pour estimer que les mesures LEZ ont été prises sans l’accord des Bruxellois, d’une manière non-démocratique ou sans consultation valable. 90,9%  - (plus de 9 sur 10) estiment que les mesures LEZ ont créé une grave discrimination touchant les ménages modestes. 72,2%  - (près de 3 sur 4) marquent leur accord pour estimer que les mesures LEZ n’ont qu’un impact négligeable sur la qualité de l’air dans la Région. 87,2%  - (près de 9 sur 10 ) estiment que les mesures LEZ sont anti-démocratiques. 78,4%  - (près de 8 sur 10 ) estiment que les caméras APNR (  (Automatic Number Plate Recognition) qui contrôlent l’accès des véhicules (de tous) dans la Région Bruxelloise sont une atteinte à la vie privée. 87,2% - (près de 9 sur 10 ) pensent que les législations LEZ font que les véhicules les plus polluants continuent à polluer la planète puisqu’ils se retrouvent après exportation dans des pays économiquement faibles, ce qui constitue une hérésie. 88,9% - (près de 9 sur 10 ) pensent que les législations LEZ rendent l’accès à l’emploi plus difficile pour certaines personnes. 87,4% - (près de 9 sur 10 ) pensent que les législations LEZ créent une discrimination entre petits et gros pollueurs (chauffages domestiques, industries, etc.) , ceux-ci n’étant pas ou peu sanctionnés. 87,1%  - (près de 9 sur 10 ) pensent que les législations LEZ ont un impact négatif sur les entreprises locales de ces zones. 85,8% - (plus de 8 sur 10 ) estiment que les législations LEZ ont un coût de mise en œuvre substantiel, qui augmente les taxes pour les citoyens. 85,3 %  - (plus de 8 sur 10 ) estiment que les législations LEZ correspondent à un manque d’équité géographique. 83,6%  - soit plus de 8 sur 10 - des répondants estiment que la réglementation LEZ n’a pas d’effet ou un effet insignifiant sur la pollution à Bruxelles. 88,1%  - soit près de 9 sur 10 - répondants estiment que les véhicules diesel équipés de filtres à particules doivent pouvoir continuer à circuler dans la Région de Bruxelles- Capitale. 87,5 %  - soit près de 9 sur 10 – formulent une opinion selon laquelle le report de deux ans de l’interdiction des Euro 5 diesel et Euro 2 essence est soit une bonne décision, soit trop court et devrait donc être prolongé, ou même que l’interdiction devrait s’arrêter aux véhicules Euro 4, les suivants devant alors pouvoir toujours circuler librement. 86,3%  - des personnes ayant dû se débarrasser de leur véhicule diesel en raison de la législation LEZ ont acquis un nouveau véhicule, principalement à essence (52,7%), et diesel (20,4%). L’électrique n’a pas eu la cote parmi eux (3%). 88,6% - des personnes ayant dû se débarrasser de leur véhicule diesel et le remplacer par un autre déclarent avoir eu des soucis financiers, parmi lesquels, 57,7% (soit près de 6 sur 10) beaucoup de difficultés. 89,0%  - des répondants (soit pratiquement 9 sur 10) sont critiques par rapport à cette taxe de circulation (pass LEZ à 35 euros) des voitures qualifiées de polluantes. 85,1%  - des personnes  PMR déclarent que les mesures LEZ ont restreint leur mobilité, et fortement pour 77,6% d’entre eux. Certainement parce que les véhicules dont certains disposaient furent bannis de Bruxelles. 81,7%  - des personnes PMR  déclarent que les mesures LEZ ont entrainé pour elles des frais supplémentaires et fortement pour 73,4% d’entre eux. Remplacement de véhicules ou nécessité d’utiliser des moyens de déplacement alternatifs (comme des taxis, etc.) au lieu de leur véhicule personnel banni. Pour le rapport complet, cliquez sur le lien ci-dessous: Une synthèse des résultats? Cliquez sur le lien ci-dessous:

  • Interdiction des moteurs thermiques en 2035: Mauto Défense & la Ligue de Défense des Conducteurs demandent sa suppression!

    A l'occasion de notre enquête sur la LEZ (Low Emissions Zone), nous avons recueilli 2.225 réponses sur l'ensemble du formulaire. Deux des questions posées concernaient l'interdiction des moteurs thermiques pour 2035 que veut imposer l'Europe dans tous ses pays membres. Voici les résultats, dans les deux graphiques ci-dessous: Les résultats sont parlants! Cette imposition est clairement rejetée par les répondants! Parallèlement à ce constat, l'association française "La Défense des conducteurs tape sur le clou dans une longue communication sur le sujet, et propose de signer une pétition, dont vous trouverez les liens dans le texte. Nous ne pouvons que vous encourager à signer cette pétition, qui ne concerne pas que la France, mais bien l'Europe entière... Voici le texte proposé par l'association française: L’Europe veut vous obliger, de gré ou de force, à passer à la voiture électrique ! Non seulement elle a décrété l’interdiction à la vente des voitures thermiques neuves en 2035, mais en plus, par les quotas draconiens d’émissions de CO2 (gaz à effet de serre) qu’elle impose aux constructeurs dès l'année prochaine, elle vous obligera d'ici peu à passer à l'électrique, en occasion comme en neuf. Résultat : ‍   Non seulement,  la voiture électrique "obligatoire" se fait contre votre volonté  et celle de millions de conducteurs... ... Mais en plus, ce choix idéologique est en train de saborder l’industrie automobile et les 2 millions d’emplois  qui en dépendent dans notre pays, Bruxelles menaçant les constructeurs de 15 milliards d’euros de sanctions, s’ils ne vendent pas, contre l’avis de leurs clients, un pourcentage minimum d’électriques ! Il faut absolument arrêter ce désastre du tout électrique. Nous devons obtenir le report voire la suppression de l’interdiction des voitures thermiques. La Ligue de Défense des Conducteurs doit de toute urgence initier, coordonner et développer une gigantesque mobilisation, créant un sursaut salutaire. Et pour cela, nous avons absolument besoin de tout votre soutien : votre signature  à la pétition "Halte au désastre du tout électrique" bien sûr,  mais aussi votre aide pour diffuser le plus largement possible tous les arguments ci-dessous qui montrent à quel point ce sacrifice qui nous est imposé par Bruxelles est totalement aberrant. Ce qui est en train de se passer, par pur entêtement idéologique, est extrêmement grave. L’Europe a déjà divisé par deux ses émissions de CO2 depuis 2000. Elles ne représentent plus que 8 % des émissions mondiales, et 1 % pour les voitures particulières. Alors que celles de l’Asie ont, au contraire doublé sur la même période, pour atteindre 62 % des émissions mondiales. Et malgré ça, malgré les gains infimes d’émissions qu’on peut en attendre, l’Europe est prête à saccager notre industrie et détruire les millions d’emplois qui en dépendent... ... et à vous tordre le bras, à vous et à des dizaines de millions de conducteurs  pour vous obliger à adopter des voitures trop chères et qui pénalisent fortement votre capacité de déplacement ! C’est totalement inacceptable. Nous devons refuser d’être sacrifiés ainsi : s’il vous plaît, signez la pétition "Halte au désastre du tout électrique" et aidez l'association à la diffuser aussi largement que possible. JE SIGNE LA PÉTITION‍ Bien sûr que la voiture électrique a son utilité. Elle est adaptée à certains, correspond à leur usage (trajets courts, facilité de branchement...). Mais il est inacceptable qu’on nous impose, à tous, ce type de véhicule, cher, pénalisant pour tous ceux qui ont besoin de faire de longs trajets et ne peuvent s’offrir le luxe des modèles à grande autonomie. Alors que les Français consacrent 12.655 euros, en moyenne, à l’achat d’un véhicule thermique... ... il faut débourser  25.000 euros  pour acquérir par exemple une simple Renault Twingo électrique à l’ autonomie  officielle de 190 km, et réelle de  125 km sur autoroute. Et quand vous conduisez ce type de voiture, si vous ne trouvez pas de borne pour recharge "rapide" qui dure tout de même 30 minutes... ... il vous faut  attendre des heures  avant de pouvoir reprendre votre trajet. On marche sur la tête. Pas difficile de comprendre pourquoi les citoyens ne veulent pas de voiture électrique ! Sans compter que l’État va, évidemment, finir par taxer l’électricité des recharges, pour compenser le manque à gagner des taxes sur le carburant. D’ailleurs, 70 % des Français considèrent que, dans quelques années,  une recharge en électricité coûtera aussi cher ou plus qu’un plein de carburant  (c'est déjà parfois sur autoroute). Ce jour-là, les conducteurs seront définitivement sacrifiés par cette décision purement idéologique de l’Europe, le tout électrique, qui risque même d’être contre-productive  par rapport à ses objectifs écologiques affichés. Car il faut avoir en tête que les très maigres gains attendus en termes d’émissions de CO2 ne seront obtenus qu’à condition, notamment, que l’électricité ne soit pas produite au gaz ou au charbon. Pire encore, le tout électrique imposé par Bruxelles empêche nos constructeurs de développer d’autres technologies innovantes alors que  leurs concurrents, eux, continuent à améliorer les moteurs thermiques ou, par exemple, hybrides essence-électrique. On le voit, le tout électrique imposé par l’Europe, qui va vous priver de la liberté de choisir la voiture adaptée à vos moyens et à vos besoins, est un désastre sur tous les plans. Heureusement, de nombreuses voix s’élèvent pour reporter l’interdiction des thermiques : >  Des constructeurs automobiles français et européens  demandent à changer les règles européennes. >  Des salariés  d’usines de voitures qui commencent à fermer mettent en cause les aberrations de la politique européenne sur la voiture électrique. >  Au Parlement européen , le PPE, l’un des groupes politiques les plus influents, vient d’exiger que soit revu le calendrier d’interdiction des moteurs à combustion. > Du côté des États membres de l’Union européenne, après  l’Allemagne  où un parti politique important a fait campagne sur ce thème au moment des Européennes,  l’Italie  veut renégocier le texte très rapidement, menaçant même de ne pas l’appliquer du tout, et  la République  tchèque vient de prendre la même position. Le ministre français de l’Économie Antoine Armand a, quant à lui, déclaré à propos des amendes infligées aux constructeurs pour les forcer à vendre des quotas d’électriques : " les sanctions ne peuvent faire abstraction du contexte économique, de l'emploi et du développement de notre industrie ". A lors, aujourd’hui, la participation massive des conducteurs peut décider la France à entrer résolument dans ce mouvement de contestation pour amener les instances européennes à réviser les textes. Mais nous devons être extrêmement nombreux pour peser. C’est pourquoi nous vous demandons de faire ces deux choses simples, aujourd’hui même , pour échapper au tout électrique dévastateur pour notre industrie, pour votre portefeuille, pour votre liberté de circuler facilement en voiture, le tout sans gain majeur pour l’environnement : >  Signez  dès maintenant la pétition, >  Et transférez le message à vos contacts  pour les informer et les convaincre d’agir eux aussi pour que l’Europe reporte et même annule l’interdiction des voitures thermiques. HALTE AU DÉSASTRE DU TOUT ÉLECTRIQUE ! JE SIGNE LA PÉTITION‍ Après avoir signé la pétition, si vous le souhaitez,  vous pourrez également faire un don pour que cette mobilisation cruciale soit la plus massive possible, pour stopper tant qu'il est encore temps le désastre du tout électrique. C’est l’avenir de vos déplacements qui est en jeu, et pour lesquels il est essentiel que vous conserviez la liberté de choisir la voiture adaptée à vos moyens et à vos besoins. D’avance, un grand merci pour votre signature et toute celles que nous pourrons obtenir grâce à vous.

  • La mauvaise qualité de l'air tue 900 Bruxellois par an. Vraiment?

    Dans un article du journal "Moustique", le journaliste se plaint du report de 2 ans de l'interdiction d'accès à la LEZ (Low Emissions Zone) des Euro 5 diesel et des Euro 2 essence. On peut y lire que chaque année 900 Bruxellois décèdent de maladies pulmonaires ou de problèmes respiratoires chroniques, causés par les émissions de ces véhicules. Connaissant bien la tendance de ce média, nous avons décidé de mener l'enquête (avec beaucoup de difficultés rencontrées dans la recherche de statistiques fiables)... Tout d'abord avant de parler chiffres de décès, l'article recense 200.000 Bruxellois qui souffriraient de problèmes pulmonaires (chiffre difficilement vérifiable, ceci dit). Vraiment? Et tous ces pauvres gens devraient ces problèmes aux Euro 5 diesel, pourtant équipés pour la plupart de filtres à particules? Bizarrement, si l'on s'en réfère au tableau ci-dessous (source: "Belgique en bonne santé"/ Statbel), on constate que les maladies respiratoires dimininuent régulièrement (en Belgique, il est vrai, car nous n'avons pas trouvé les chiffres pour Bruxelles) chez les hommes, depuis 2000, donc 18 ans avant la mise en place de la LEZ ! Aujourd'hui ces maladies représentent moins de 9% des causes de décès. On sait cependant que les chauffages domestiques polluent bien plus que les voitures dans les villes. Les activités industrielles situées en périphérie et dans le tissus de la capitale, elles aussi impactent la qualité de l'air de manière significative. Question: comment peut-on attribuer 900 décès à une pollution issue des automobiles, sans tenir compte des autres sources de pollution? Mystère... Si on consulte les statistiques de Vivalis ( https://www.vivalis.brussels/fr ) on trouve en nombre de décès pour cause de maladies repiratoires pour l'année 2019 à Bruxelles: Maladies chroniques des voies repiratoires=173 Asthme=6 Autres=109 Soit un total de 288 décès! Même si on ne dispose pas des données de 2023, on est quand même très loin des 900 décès annoncés dans cet article, manifestement mal documenté. Il est navrant de constater que les médias nous abreuvent de chiffres très souvent fantaisistes, qui semblent destinés à alimenter nos peurs. Il est par contre certain que cela favorise largement les ventes de papier!

  • IPSOS affirme que 52% des Bruxellois sont POUR la LEZ. Mauto Défense affirme déjà que 67,4% sont CONTRE! Premiers résultats de notre enquête...

    Premiers résultats de l’enquête LEZ sur 1189 personnes interrogées:   72,1% des répondants et 67,4% de Bruxellois L’interdiction de circuler pour certains véhicules diesel dans la RBC est une mauvaise chose ou une très mauvaise chose. 84,4% Les véhicules diesel équipés de filtres à particules doivent pouvoir circuler dans la RBC sans restrictions.   La réglementation  LEZ en vigueur dans la RBC 45,4% 1.    A un impact insignifiant 33,9% 2.    Ne change rien à la pollution existante 79,3% Total 1+2   L’interdiction des moteurs thermiques pour 2035 41,5% 1.    Complètement irréaliste 6,9% 2.    Beaucoup trop précoce 38,1% 3.    Une aberration qui aura de lourdes conséquences économiques 86,5% Total 1+2+3 79,0% La zone LEZ de la RBC a été imposée sans accord des Bruxellois. 88,7% La zone LEZ de la RBC a créé une grave discrimination touchant les ménages modestes 74,2% Les caméras APNR qui contrôlent l’accès de tous les véhicules dans la RBC sont une atteinte à la vie privée 85,6% La zone LEZ de la RBC rend l’accès à l’emploi plus difficile pour certaines personnes 30,9% Des personnes interrogées dans la RBC étaient détentrices d’un véhicule à moteur diesel dont ils ont du se séparer en raison des restrictions LEZ   Parmi elles 4,4% 1.    Achat d’une voiture tout électrique 10,4% 2.    Achat d’un véhicule hybride 17,4% 3.    Achat d’un nouveau véhicule diesel 52,6% 4.    Achat d’un véhicule à essence 9,0% 5.    Pas de remplacement actuellement 6,2% 6.    Autre réponse (LPG, hydrogène, attente moyens financiers, covoiturage,….)   Qu’en pensent les PMR ? 7,8% des personnes interrogées se déclarent PMR (Il nous semble que ce sont des critères restrictifs de ce que sont des PMR qui ont été pris en compte par les répondants à l’enquête). 88,1% Sont ou étaient détenteurs d’un véhicule diesel 66,7% La LEZ restreint beaucoup leur mobilité 74,2% La LEZ entrave significativement ( 9,7% un peu et 64,5% beaucoup) les relations sociales et familiales

  • Comment analyser les résultats d'un sondage IPSOS, pour affirmer que 52% des Bruxellois sont favorables à la LEZ?

    Dans un article du 23/9 on pouvait lire dans le journal Le Soir l'article suivant: "Un sondage Ipsos a été réalisé en ligne du 11 au 17 septembre 2024 auprès de 2.600 répondants, formant des échantillons représentatifs des Belges de 18 ans et plus à raison de 1.000 en Wallonie, 1.000 en Flandre et 600 dans les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale. La marge d’erreur maximale, pour un pourcentage de 50 % et un taux de confiance de 95 %, est de +-3,1 en Wallonie, +-3,1 en Flandre et de +-4,0 à Bruxelles. Il existe toutefois un décalage entre le vote intervenu au Parlement et le souhait des Bruxellois. En effet, selon un sondage, une majorité de Bruxellois soutient la LEZ, avec 52% d’opinions favorables . Mais cette adhésion n’est évidemment pas homogène : les femmes et les jeunes se montrent plus enclins à soutenir ces mesures, tandis que les hommes et la tranche des 35-54 ans est plus réticente. Il existe donc une fracture générationnelle et sociale . Certains estiment que la santé publique doit primer, tandis que d’autres défendent les travailleurs modestes qui dépendent de leur voiture pour leur activité professionnelle." Mauto Défense a analysé ce sondage et voici nos commentaires: Un sondage récent (septembre 2024) réalisé par l’IPSOS montrerait que 52% des Bruxellois seraient favorables à la LEZ (pour Bruxelles). 600 bruxellois auraient été interrogés. Comment ? Par le panel IPSOS SAY qui rassemble des volontaires rémunérés (principalement sous forme de bons d’achat AMAZON, INNO, DECATHLON, etc.). Donc ces volontaires, non choisis au hasard puisque volontaires, donc a fortiori non-représentatifs de la population puisque, répétons le, pas choisis au hasard, sont payés pour répondre. Etant payés, on imagine facilement ce qui se passe dans leur tête au moment de répondre. S’agit pas de perdre son chèque cadeau en répondant mal…. On apprend aussi que ce sondage aurait été effectué sur 1000 wallons, 1000 flamands et 600 Bruxellois. Pourquoi seulement 600 bruxellois si ce n’est pour jeter de la poudre aux yeux ? En effet, un sondage sérieux sur le plan scientifique et statistique ne se fait pas sur des échantillons proportionnels à la population cible. Le critère principal qui détermine la taille de l’échantillon est la marge d’erreur que l’on acceptera. Cette différence de taille entre l’échantillon bruxellois et les deux autres est faite pour berner à la fois le commanditaire de l’enquête et le public laissant croire qu’elle est objectivement proportionnée aux tailles des populations correspondantes. Sur le plan statistique et scientifique un échantillon ne doit jamais être proportionnel à la taille de la population. C’est stupide. Pour être sérieux et comparables les trois échantillons auraient du être de la même taille. Enfin, et non des moindres, au sujet de la marge d’erreur. Sur un échantillon de 600 sujets, elle est de 4,1% si on adopte un risque de 4,55% de se tromper. Donc la fourchette basse des résultats pour Bruxelles est de 52 – 4,1 = 47,9%. Donc au mieux seuls 47,9% des bruxellois seraient favorables à la LEZ , étant entendu qu’entre 47,9% et 56,1% tous les résultats se valent et on ne peut rien dire d’autre en prenant en compte une valeur particulière de cette fourchette. Donc prétendre sans nuances et mordicus que 52% des bruxellois seraient favorables à la LEZ est non seulement une fake news mais relève d’une manière d’induire un biais cognitif dans l’esprit du public. Un biais cognitif est une distorsion systématique dans le traitement de l'information qui conduit à une perception erronée de la réalité. En résumé, ces informations peuvent être qualifiées de biaisées, trompeuses, manipulatrices, ou fallacieuses en fonction de leur nature et de l'intention derrière leur diffusion. Les biais cognitifs sont souvent à l'origine de telles informations, mais il existe aussi des motivations stratégiques ou économiques pour diffuser de la désinformation ou de la mésinformation.

  • Le bourgmestre empêché de Schaerbeek et ministre des pouvoirs locaux B. Clerfayt agit-il avec une double casquette?

    Les membres de la liste 1030 Ensemble Georges Verzin - Chantal del Marmol - Myriam Duchêne nous écrivent: La saga des parcmètres à Schaerbeek À l'heure du bilan de la législature communale 2018-2024, revenons sur une saga qui n'a pas grandi la majorité sortante. Chronologie des événements - Fin 2019 : Le Collège des bourgmestre et échevins (Défi/Ecolo) décide, sans autre formalité, de placer l'ensemble du territoire communal sous le régime du stationnement payant (parcmètres). - Juin 2020 : Deux citoyennes schaerbeekoises, Chantal del Marmol et Vanessa Durieux, attaquent cette décision en annulation devant le Conseil d'État (haute juridiction administrative). Elles lancent une pétition qui recueille plus de 7.400 signatures… sans émouvoir la majorité locale. - 17 janvier 2023 : Le Conseil d'État annule la décision du 19 novembre 2019, principalement pour cause d'empiètement du Collège sur les compétences du conseil communal. Les zones bleues (non payantes) sont rétablies. - 19 janvier 2023 : Le Collège des bourgmestre et échevins adopte un nouveau règlement identique à celui annulé. - 6 juillet 2023 : Chantal del Marmol, Georges Verzin et Myriam Duchêne déposent une nouvelle requête auprès du Conseil d'État pour obtenir l'annulation de cette décision. - 24 septembre 2024 : Les requérants se présentent en personne à l'audience pour maintenir leurs arguments. - 26 septembre 2024 : Le Conseil d'État rejette le recours, tenant compte d'une modification récente de la législation régionale qui permet aux pouvoirs locaux de ne plus passer par le formalisme d'un "plan communal de stationnement". Analyse Cet arrêt illustre la dérive autocratique de la majorité sortante. Plutôt que de poursuivre la procédure d'adoption d'un nouveau plan communal de stationnement (abandonnée en pleine consultation des citoyens), la majorité a préféré imposer son règlement, profitant d'une nouvelle législation portée par Ecolo/Groen et signée par Bernard Clerfayt, ministre des pouvoirs locaux. Conclusion Le combat, d'abord juridique, devient maintenant politique. Le bilan de la majorité sortante est marqué dans plusieurs dossiers par cette dérive autocratique. Il est crucial de remettre le citoyen au coeur du débat démocratique.

  • Analyse de l'édito du Jounal Le Soir sur le report de deux ans de la LEZ pour les Euros 5.

    Entendons-nous bien: nous ne sommes pas contre la prise de mesures destinées à réduire le nombre de voitures ou la pollution à Bruxelles. Mais nous estimons que les deux problématiques doivent être dissociées, et qu'il faut reconsidérer les décisions prises souvent contre l'avis de nombreux usagers. Cet Edito prend clairement parti contre cette prolongation qui donne accès aux véhicules Euro 5 jusqu'à fin 2027. Nous reprenons chacun des arguments exposés en donnant notre avis. A chacun ensuite de se faire sa propre opinion. Type de moteurs: la plupart des moteurs Euro 5 sont équipés de filtres à particules (sans AD Blue), et donc sont très peu polluants. "De quoi soulager quelques dizaines de milliers de propriétaires de voitures": 600.000 véhicules sont concernés, dont environ 30.000 immatriculés en RBC... Le PS et le MR ne font que respecter leur promesse électorale: en effet, et c'est bien cela le principe du suffrage universel! "En bafouant la loi": il s'agit d'une loi qui avait pour objectif, lors de la création de la région de Bruxelles-Capitale, de permettre à la minorité flamande bruxelloise de pouvoir être présente dans les groupes parlementaires et au sein les différentes commissions. Ensuite il fut question de lui attribuer des postes ministériels (3). Pour cela, on lui a offert 17 postes de député régional, sans tenir compte du nombre de voix obtenues par l'ensemble du collège électoral bruxellois. Où est le principe "d'un homme/femme - une voix"? On protège la minorité flamande, sauf que les 8.500 voix obtenues par Madame Van den Brandt lui ont été offertes par une majorité de francophones, dont elle avait subsidié les associations durant toute la législature (GRACQ, Heroes for Zéro, Provélo, Café Filtre, etc.)! Cela montre bien les limites de ce système. On ne "méprise" pas les Flamands de Bruxelles, mais on donne carte blanche aux supporters de la ministre, qui a ensuite beau jeu de transformer cela en "un plébiscite des néerlandophones de la capitale"! "Selon les experts": Quels experts exactement écoute-t-on? Ceux qui cautionnent toutes les mesures imposées par l'Europe, ou ceux qui les contestent? Poser la question, c'est y répondre... "Comment convaincre les citoyens de modifier leur comportements?" : certainement pas en leur imposant "à la hussarde" une méthode contraignante à l'excès et anti-sociale, mais bien en mettant à leur disposition des moyens de déplacements alternatifs nombreux et efficaces. Et cela, ce n'est pas pour demain, car Bruxelles est orpheline d'un réseau performant de transports en commun, qui permettrait comme dans la plupart des grandes villes européennes d'atteindre les 4 points cardinaux de son territoire en quelques minutes... "Sur le plan de la santé" : tous les chiffres publiés à cet égard sont sujets à discussion. Comment en effet faire une différence entre la pollution urbaine occasionnée par les véhicules particuliers, les poids lourds, les péniches, les industries ou les chauffages domestiques? Toujours remettre en cause celle produites par les automobiles est évidemment plus facile, car les caméras ANPR sont là pour enregistrer les plaques d'immatriculations et donc automatiquement identifier les contrevenants (avec un solide bénéfice financier à la clé!). Les jeunes parents qui dénoncaient l'impact "parfois mortel" de l'air bruxellois sur les "petits enfants" doivent peut-être être rassurés. Car on rappelle quand-même que la mortalité infantile n'est plus un fléau incontrôlable dans nos contrées depuis au moins un siècle... 42 enfants de moins d'un an sont décédés en Région de Bruxelles-Capitale (2,7‰) en 2021, sans en détailler les causes. On nous répondra évidemment que la mort d'un enfant est une mort de trop, ce que nous confirmons. Mais de là à encore une fois accuser les automobiles, il conviendrait peut-être de faire preuve d'un peu d'objectivité dans l'analyse des causes de ces décès... "Etat des lieux catastrophiques de la qualité de l'air": on pourrait aussi noter l'amélioration constante de cette qualité depuis bien avant l'instauration de la LEZ en RBC, soit depuis au moins 10 ans. "Le barrage aux voitures en 2025 allait permettre un nouveau bond": la LEZ a sans doute joué un rôle pour les véhicules les plus anciens et donc les plus polluants, mais son efficacité baisse dans le temps, cela a été constaté dans nombreuses villes qui l'imposaient auparavant, et qui l'ont adoucie voire supprimée depuis. Le "bond" aurait certainement été un "bond" à la marge. On le vérifiera sans doute lors de l'évolution des chiffres dans les deux prochaines années. "Le changement pouvait poser des problèmes sociaux, donc financiers à certains": il y a une dose incroyable de mépris dans cette dernière affirmation! Oui la LEZ a déjà causé de nombreux dégâts sociaux dans une population déjà fragilisée, et pas seulement à cause du volet financier! Car par exemple, le déplacement des PMR a été lourdement impacté par la mesure, PMR qui se sont retrouvés isolés lorsqu'ils ont du se séparer de leur modeste voiture (dans notre enquête sur les PMR, 72% des répondants on déclaré que les nouvelles mesures de mobilité - dont la LEZ - compliquaient sérieusement leurs déplacements). Et évidemment la revente de leur véhicule devenu interdit en ville, était de facto devenu impossible, ou alors à un prix largement bradé... "A certains" : sait-on qu'il y a près d'un tiers de la population bruxelloise qui rencontre des difficultés pour se déplacer? Il s'agit donc clairement d'une discrimination en termes de mobilité, qui touche une population aux moyens limités ou en situation de faiblesse. "Un report à la hussarde": de notre point de vue, la mise en place de la LEZ a été au départ d'une mesure prise "à la hussarde", qui n'a pas tenu compte de l'opinion et des problèmes des gens concernés.

  • La Charte de Mauto Défense destinée à vous éclairer sur les candidats aux communales!

    Nous avons rédigé une charte de dix points qui est proposée aux candidats aux prochaines élections, dans les 19 communes de la région bruxelloise. Nous vous confirmerons avant le 13 octobre, le nom des individualités ou des listes qui auront signé le document. En voici le texte: La charte de mobilité de Mauto Défense. Les candidats aux prochaines élections communales, signataires du présent document, marquent leur accord sur les 10 mesures suivantes, pour restaurer une mobilité efficace à Bruxelles: 1.   Refuser toute alliance de majorité avec le parti Ecolo/Groen, sauf si aucune alternative n’existe. 2.     Dans l’éventualité d’une alliance inévitable avec Ecolo/Groen, refuser formellement de lui attribuer l’échevinat de la mobilité ou celui des travaux. 3.     Refuser tout diktat de la région bruxelloise qui imposerait d’une manière ou d’une autre, la mise en place du plan Good Move dans leur commune. 4.     Sauf objection budgétaire majeure, imposer dans les cahiers des charges des travaux de voirie, de pratiquer un horaire 7/23 sur 6 jours, afin de travailler 90h/semaine et de réduire ainsi de plus de moitié, les entraves à la circulation. 5.     Ne pas cautionner la mise en place d’un plan de mobilité communale, sans avoir recueilli l’approbation des riverains des quartiers concernés, via une procédure de consultation populaire la plus large possible (incluant entre autres, les associations de défense des automobilistes). Si un tel plan avait été préparé ou décidé par la majorité sortante, ils s’engagent à le (re)soumettre à la population pour approbation. 6.     Arrêter la politique de suppression de places de stationnement. 7.    Refuser d’imposer des redevances de stationnement qui dépassent 3€/heure, offrir au minimum 1/4h gratuit partout, et une heure gratuite le samedi dans les quartiers commerçants, et enfin, dans les rues sans commerce, supprimer les zones bleues voisines d’arrêts de lignes de transport en commun, pour en favoriser l’usage. 8.  Garder la limite de 50km/h sur les voies structurantes, et la réinstaurer aux endroits qui ne présentent pas de danger objectif et chiffré. 9.  Maintenir ou restaurer les voies de pénétration dans la région de Bruxelles-Capitale, et notamment : A12 – E40 - avenue Charles Quint – chaussée de Waterloo- avenue Van Praet – viaduc Herman Debroux. 10. Contrôler la conformité des dispositifs ralentisseurs, et assurer les         remises aux normes de ceux qui n’y répondent pas.

  • Le carrefour surélevé Copernic/Observatoire à Uccle est illégal!

    Sans parler de l'état déplorable de la voirie à cet endroit, et suite au mesurage effectué ce 18/4/2024 par le service voirie de la commune d'Uccle en notre présence, il est confirmé que le carrefour surélevé Copernic/Observatoire est bien illégal dans le sens Copernic, puisque sa hauteur dépasse les 15 cm réglementaires. Voici les preuves de cette affirmation: Notre intuition semble donc entièrement justifiée, soit celle qui nous fait penser que l'immense majorité des dispositifs ralentisseurs ont été construits sans tenir assez compte des prescriptions légales. Et bien entendu, cette intuition est partagée par de nombreux membres de Mauto Défense habitants des 19 communes bruxelloises. Nous allons donc consulter pour voir de quel manière nous pourrions contraindre les autorités à procéder au mesurage de TOUS les dispositifs de la région bruxelloise, avant de remettre aux normes ceux qui n'y répondent pas!

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