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Photo du rédacteurMauto Défense

Notre enquête sur la LEZ (Low Emissions Zone): 76,5% des répondants estiment que les interdictions LEZ sont une mauvaise chose ou une très mauvaise chose. Lisez tous les résultats ici!



Pour le rapport complet, cliquez sur le lien ci-dessous:



Une synthèse des résultats? Cliquez ici sur le lien ci-dessous:



Préambule


On fait souvent un faux procès à nos enquêtes, en prétendant qu’elles ne s’adressent qu’à nos membres ou 

aux pro-automobiles. Nous nous inscrivons évidemment en faux face à ces affirmations pour les raisons suivantes :

·    Nos enquêtes sont accessibles à tous les usagers, qu’ils soient automobilistes, motocyclistes, piétons, cyclistes, ou PMR.

·       Nous publions et analysons dans chaque enquête les données sociodémographiques de l’échantillon interrogé, tels l’âge, le genre, la taille et la composition du ménage, la langue, l’état civil, … Ce sont les critères principaux d’une enquête permettant d’évaluer sa représentativité par rapport à la population cible.

·       Lors de leur lancement, elles font l’objet d’une large communication via la diffusion de communiqués de presse (Belga).

·       Celle-ci a été publiée en français.

·    Une publicité publiée sur la durée de l’enquête, a été financée sur Facebook à destination de l’ensemble des abonnés de la région bruxelloise et de son hinterland (1,1 millions de comptes touchés).

·       Les réponses donnent toujours la possibilité de montrer son accord ou son opposition au thème de la question.

·  Nous publions TOUTES les questions, TOUTES les réponses, les données sociologiques et la marge d’erreur, ce qui contraste avec les publications des résultats des enquêtes/sondages des autorités.


Donc la seule manière qu’ont trouvé nos contradicteurs de dénigrer notre travail, est de nier tout ce qui précède…


Objectifs de l’enquête


Le 1er janvier 2019, la Région bruxelloise mettait en œuvre une "Low Emission Zone" ou "Zone à basse émissions" (LEZ), qui limitait l'accès à toute la région pour les voitures en fonction de leur appartenance à certaines catégories de normes européennes.

Progressivement cette interdiction s'est imposée jusqu'à la norme Euro 4 pour les moteurs diesel.

Il avait été décidé de passer aux diesels Euro 5 et Essence Euro 2 au 1er janvier 2025.

Entre-temps, les élections régionales de juin 2024 ont bouleversé la représentativité des différents partis politiques, en désavouant de manière assez spectaculaire le parti Ecolo, qui avec son alter ego néerlandophone Groen avait imposé de nombreuses mesures du plan Good Move, souvent contestées par les populations des quartiers.

Les partis MR, PS et Les Engagés arrivés au pouvoir ont estimé qu'au vu de la situation économique, et surtout de la baisse importante du pouvoir d'achat des Bruxellois, l'interdiction des diesels Euro 5 et essence Euro 2 devait être reportée de deux ans. Ceci afin de permettre aux usagers de s'adapter de manière plus douce à la nouvelle norme.

La ministre Groen Elke Van Den Brandt n'a pas apprécié la prise de cette décision, et a crié à la trahison, en présentant des chiffres de mortalité infantile hallucinants, et en prétendant que cette action engendrerait une pénalité de 19 millions € de la part de l'Europe, pour non-respect de certaines normes environnementales. Or on sait pertinemment que la pollution des villes est d'abord

causée par les émissions des chauffages domestiques, bien avant celles des automobiles.


Un sondage IPSOS1 récent prétend lui que 52% des Belges sont favorables aux LEZ. Ce sondage a recueilli les avis de 1.000 Flamands, 1.000 Wallons et...600 Bruxellois. La société IPSOS a beau nous dire qu'il s'agit d'un échantillonnage représentatif des citoyens, notre ressenti issu du terrain nous donne plutôt l'impression du contraire !


Concernant ce sondage Ipsos:

Le sondage récent (septembre 2024) réalisé par l’IPSOS montrerait que 52% des Bruxellois seraient favorables à la LEZ (pour Bruxelles). 600 bruxellois auraient été interrogés. Comment ? Par le panel IPSOS SAY qui rassemble des volontaires rémunérés (principalement sous forme de bons d’achat AMAZON, INNO, DECATHLON, etc.). Donc ces volontaires, non choisis au hasard puisque volontaires, donc a fortiori non-représentatifs de la population puisque, répétons-le, pas choisis au hasard, sont payés pour répondre. Etant payés, on pourrait imaginer sans trop se tromper ce qui se passe dans la tête de certains d’entre eux au moment de répondre. Il ne s’agit pas de perdre son chèque cadeau en répondant mal….

On apprend aussi que ce sondage aurait été effectué sur 1000 wallons, 1000 flamands et 600 Bruxellois. Pourquoi seulement 600 bruxellois si ce n’est pour jeter de la poudre aux yeux ? En effet, un sondage sérieux sur le plan scientifique et statistique ne se fait pas sur des échantillons proportionnels à la population cible. Le critère principal qui détermine la taille de l’échantillon est la marge d’erreur que l’on acceptera. Cette différence de taille entre l’échantillon bruxellois et les deux autres, est faite pour berner à la fois le commanditaire de l’enquête et le public laissant croire qu’elle est objectivement proportionnée aux tailles des populations correspondantes. Sur le plan statistique et scientifique un échantillon ne doit jamais être proportionnel à la taille de la population. Aucune des règles statistiques et probabilistes, scientifiques, ne fixent pareil critère. Pour être sérieux et comparables les trois échantillons auraient dû être de la même taille.

Enfin, et non des moindres, la marge d’erreur. Sur un échantillon de 600 sujets, elle est de 4,1% si on adopte un risque de 4,55% de se tromper.

Donc la fourchette basse des résultats pour Bruxelles est de 52 – 4,1 = 46,9%. Donc au mieux seuls 46,9% des bruxellois seraient favorables à la LEZ, étant entendu qu’entre 46,9% et 56,1% tous les résultats se valent et on ne peut rien dire d’autre en prenant en compte une valeur particulière de cette fourchette. 


Donc prétendre sans nuances et mordicus que 52% des bruxellois seraient favorables à la LEZ est non seulement une fake news mais relève d’une manière d’induire un biais cognitif dans l’esprit du public. 


Un biaiscognitif est une distorsion systématique dans le traitement de l'information qui 

conduit à une perception erronée de la réalité.

En résumé, ces informations peuvent être qualifiées de biaisées, trompeuses, manipulatrices, ou fallacieuses en fonction de leur nature et de l'intention derrière leur diffusion. 

Les biais cognitifssont souvent à l'origine de telles informations, mais il existe aussi des motivations stratégiques ou économiques pour diffuser de la désinformation ou de la mésinformation.


Nous avons donc voulu en avoir le cœur net, raison pour laquelle

nous avons lancé en octobre 2024 cette enquête sur ce que pensait les citoyens 

concernés des mesures LEZ.


Voici une synthèse des résultats obtenus:


76,5% - soit plus de 3 sur 4 - des répondants estiment que les interdictions LEZ sont une mauvaise chose ou une très mauvaise chose.

81,9% - (plus de 8 sur 10) marquent leur accord pour estimer que les mesures LEZ ont été prises sans l’accord des Bruxellois, d’une manière non-démocratique ou sans consultation valable.

90,9% - (plus de 9 sur 10) estiment que les mesures LEZ ont créé une grave discrimination touchant les ménages modestes.

72,2% - (près de 3 sur 4) marquent leur accord pour estimer que les mesures LEZ n’ont qu’un impact négligeable sur la qualité de l’air dans la Région.

87,2% - (près de 9 sur 10 ) estiment que les mesures LEZ sont anti-démocratiques.

78,4% - (près de 8 sur 10 ) estiment que les caméras APNR ( (Automatic Number Plate Recognition) qui contrôlent l’accès des véhicules (de tous) dans la Région Bruxelloise sont une atteinte à la vie privée.

87,2% - (près de 9 sur 10 ) pensent que les législations LEZ font que les véhicules les plus polluants continuent à polluer la planète puisqu’ils se retrouvent après exportation dans des pays économiquement faibles, ce qui constitue une hérésie.

88,9% - (près de 9 sur 10 ) pensent que les législations LEZ rendent l’accès à l’emploi plus difficile pour certaines personnes.

87,4% - (près de 9 sur 10 ) pensent que les législations LEZ créent une discrimination entre petits et gros pollueurs (chauffages domestiques, industries, etc.) , ceux-ci n’étant pas ou peu sanctionnés.

87,1% - (près de 9 sur 10 ) pensent que les législations LEZ ont un impact négatif sur les entreprises locales de ces zones.

85,8% - (plus de 8 sur 10 ) estiment que les législations LEZ ont un coût de mise en œuvre substantiel, qui augmente les taxes pour les citoyens.

85,3 % - (plus de 8 sur 10 ) estiment que les législations LEZ correspondent à un manque d’équité géographique.

83,6% - soit plus de 8 sur 10 - des répondants estiment que la réglementation LEZ n’a pas d’effet ou un effet insignifiant sur la pollution à Bruxelles.

88,1% - soit près de 9 sur 10 - répondants estiment que les véhicules diesel équipés de filtres à particules doivent pouvoir continuer à circuler dans la Région de Bruxelles- Capitale.

87,5 % - soit près de 9 sur 10 – formulent une opinion selon laquelle le report de deux ans de l’interdiction des Euro 5 diesel et Euro 2 essence est soit une bonne décision, soit trop court et devrait donc être prolongé, ou même que l’interdiction devrait s’arrêter aux véhicules Euro 4, les suivants devant alors pouvoir toujours circuler librement.

86,3% - des personnes ayant dû se débarrasser de leur véhicule diesel en raison de la législation LEZ ont acquis un nouveau véhicule, principalement à essence (52,7%), et diesel (20,4%). L’électrique n’a pas eu la cote parmi eux (3%).

88,6% - des personnes ayant dû se débarrasser de leur véhicule diesel et le remplacer par un autre déclarent avoir eu des soucis financiers, parmi lesquels, 57,7% (soit près de 6 sur 10) beaucoup de difficultés.

89,0% - des répondants (soit pratiquement 9 sur 10) sont critiques par rapport à cette taxe de circulation (pass LEZ à 35 euros) des voitures qualifiées de polluantes.

85,1% - des personnes PMR déclarent que les mesures LEZ ont restreint leur mobilité, et fortement pour 77,6% d’entre eux. Certainement parce que les véhicules dont certains disposaient furent bannis de Bruxelles.

81,7% - des personnes PMR déclarent que les mesures LEZ ont entrainé pour elles des frais supplémentaires et fortement pour 73,4% d’entre eux. Remplacement de véhicules ou nécessité d’utiliser des moyens de déplacement alternatifs (comme des taxis, etc.) au lieu de leur véhicule personnel banni.


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