Le stationnement à Bruxelles, ou le racket le plus lucratif jamais organisé!
Les automobilistes, ces "assassins en puissance", qui sont déjà taxés et verbalisés à des niveaux jamais atteints dans l'histoire de l'automobile, sont désormais honteusement rackettés via les redevances de stationnement. Non seulement on supprime 65.000 emplacements en voirie, mais en plus on allonge les périodes payantes, on augmente les tarifs, et les scans cars qui arpentent nos communes sont de véritables machines à cash! Vous vous arrêtez 2 minutes pour acheter un journal: "Bonjour, vous nous devez 25€".
Tout cela dans un flou le plus total, car la politique générale et l'établissement des tarifs peuvent être décidés par chaque commune selon leur bon vouloir...
On assiste ainsi à une sorte de "privatisation" de l'espace public de plus en plus invasive, au profit des administrations locales, via le placement de dispositifs divers empêchant le stationnement, ou en appliquant des tarifs prohibitifs dissuasifs.
On nous fera remarquer que les voiries sont bien la propriété de l'entité urbaine qui les administre. Certes. Mais il s’agit avant tout d’un espace qui doit assurer le libre déplacement des personnes dans la ville, et qui la rend accessible à tous.
Or que constate-t-on?
Le plan "Good Move" a pour objectif plus ou moins "masqué", d'empêcher les automobiles de pénétrer et de stationner en voirie dans le centre ville dans un premier temps, et dans toute la région bruxelloise ensuite, via la mise en place d'un quirielle de mesures:
Création de zones à faibles émissions (LEZ).
Interdiction des moteurs diesels puis fin des moteurs thermiques.
Fermetures de voiries.
Création de mailles enfermant des riverains dans leur quartier.
Désynchronisation des feux pour créer artificiellement des embouteillages .
Répression à outrance et suppression de la majorité des emplacements de stationnement en surface (65.000 sur 250.000, pour commencer!), voire en épis (projet de nouveau RRU).
Des perceptions de redevances de stationnement de plus en plus exorbitantes, parfois jusqu'à 21h, contrôlées par des scan cars impitoyables.
Etc.
Si encore les moyens de déplacements alternatifs étaient en place et performants, on pourrait les utiliser en remplacement des voitures, en tous cas dans certaines situations. Aujourd'hui, on en est loin!
Alors où voit-on la garantie d'un "libre déplacement qui rend la ville accessible à tous"?
Tous ces obstacles sont pourtant rédhibitoires pour plusieures catégories de citoyens, et particulièrement les plus faibles (personnes âgées, PMR), mais aussi les plus actifs (représentants, aide-soignants, petits indépendants...).
On peut donc en conclure que la ville et ses emplacements de stationnement ne sont plus accessibles à tous - en tous cas pas sans subir des contraintes majeures - et de manière égale pour tous les usagers.
"A vot' bon coeur, m'sieurs dames"!
Le chiffre d’affaires de Parking.Brussels pour 2021 est en hausse de 19,6 millions d’euros par rapport à 2020, pour s’établir à 64,3 millions d’euros! Une paille... Surtout que les recettes de 9 communes sur 19 ne font pas partie de ce montant déjà astronomique!
Cette croissance provient principalement des redevances (+ 16,4 millions d’euros), des recettes horodateurs (+ 4,8 millions d’euros) et des recettes provenant des cartes riverains et régionales (+ 0,7 million d’euros). Et 2022 devrait à nouveau être une année record!
Quelle justification peut-on donner à cette taxe déguisée?
Jadis, on nous expliquait que le stationnement payant était mis en place pour assurer la rotation de l'utilisation des emplacements, et ainsi favoriser le commerce. Aujourd'hui on nous impose le paiement souvent jusqu'à 21 heures, celle où seul l'horeca et les night shops sont encore ouverts! Quelle hypocrisie!
Une commune comme Forest a placé des parcmètres dans TOUTES ses rues: la preuve de la mauvaise foi des autorités est donc faite...
Les automobilistes belges, les plus taxés d'Europe, ne sont pas des vaches à lait, corvéables et taillables à merci...
Quelle solution (rêvée) propose Mauto Défense?
Il serait pourtant simple d'organiser des zones de couleur gratuites, où la durée autorisée serait adaptée en fonction de la destination du quartier.
Par exemple:
Quartiers commerçants : 1 heure.
Quartiers touristiques: 1/2 journée.
Quartiers résidentiels: 2 heures (hors riverains).
...
Une signalisation claire (zones bleues, vertes, rouges, etc.), vous indiquerait la durée autorisée.
Bien sûr, on nous dira que cela est impensable!
Et la raison invoquée sera celle de la "réduction de la pression automobile", alors que le quidam comprendra rapidement que se passer d'une manne providentielle de près de 80 millions d'euros aujourd'hui serait un désastre, alors que les finances publiques croûlent sous les dettes!
Mais que l'on arrête de nous prendre pour des naïfs, une fois pour toutes...
L'écofascisme ou écototalitarisme est un régime autoritaire d'inspiration fasciste mis en place pour préserver l'environnement ou dans lequel la protection de l'environnement justifie l'emploi de méthode autoritaire.
En bref nous avons affaire à un parti extrémiste, qu'attendons nous pour mettre en place un cordon sanitaire. On le fait bien avec d'autres partis politiques.
Il faudra peut-être se résoudre un jour à pratiquer la désobéissance civile. C'est assez à la mode. Mais l'effet de masse est indispensable. Désobéir tout seul n'aura pour effet que d'alourdir la facture...